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La Maison de l’Amérique latine

Maison Amérique Latine

Créée à l’initiative du Ministère des affaires étrangères et sous l’impulsion d’un certain nombre de personnalités proches de l’Amérique latine, la Maison de l’Amérique latine, située au n° 217 du boulevard Saint-Germain, a été fondée en 1946 pour faciliter les échanges culturels et diplomatiques entre l’Amérique latine et la France.

Une Maison près de prestigieuses constructions historiques

On peut citer, parmi les personnalités à l’origine de sa création, le professeur Paul Rivet, ethnologue et grand connaisseur de l’Amérique latine, qui participa à la création du Musée de l’Homme, et qui, en 1954 participa à la création de l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine, institut de recherche et de documentation, ou encore Luiz de Souza Dantas, ancien ambassadeur du Brésil en France.

La  Maison de l’Amérique latine occupe actuellement deux anciens hôtels particuliers : l’hôtel de Varengeville et l’hôtel Amelot de Gournay.

L’hôtel de Varengeville, construit par l’architecte Jacques Gabriel V (élève de Jules Hardouin-Mansart) était un des hôtels prestigieux du « faubourg Saint-Germain ». Vendu en 1751, il va par la suite passer de mains en mains.  Sa façade sera fortement endommagée par le percement du boulevard Saint-Germain, en 1876. Il conservera une partie de sa façade postérieure donnant sur le jardin. L’hôtel de Varengeville a été acquis par le Professeur Jean-Baptiste Charcot en 1884 qui y recevra des hommes politiques comme Émile Loubet, Félix Faure, Pierre Waldeck-Rousseau ainsi que des écrivains comme Alphonse Daudet ou les frères Goncourt. Ses héritiers vendirent l’hôtel en 1900 à la Banque d’Algérie qui, après l’indépendance de l’Algérie, le cédera à la Caisse des retraités de la Banque de France, qui le loue aujourd’hui à la Maison de l’Amérique latine.

L’hôtel Amelot de Gournay, édifié en 1712 par l’architecte Germain Boffrand (élève de Jules Hardouin-Mansart), fut cédé en 1725 au Maréchal de Montmorency-Luxembourg, puis habité notamment par la famille de Talleyrand-Périgord. En 1926, l’hôtel fut racheté par la Banque d’Algérie pour suivre ensuite le même destin que l’hôtel de Varengeville.

Ces deux hôtels donnent sur un remarquable jardin à la française et sont tous deux inscrits à l’inventaire des monuments historiques.

Une Maison pour les relations diplomatiques

Depuis 1984, les gouvernements successifs ont conforté la Maison de l’Amérique latine dans son rôle afin de lui permettre de développer ses missions tant sur le plan des relations diplomatiques que dans le domaine culturel par l’organisation de rencontres, de débats, d’expositions, de présentations de livres, etc.

Ainsi, la Maison de l’Amérique latine peut être autant un lieu de rencontres et d’échanges autour d’Yves Bonnefoy qu’autour d’écrivains argentins comme Julio Cortazar, ou bien encore abriter une exposition sur « L’Art populaire et indigène du Paraguay ».

Photo : Wikipedia

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