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Le Conservatoire de Paris

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L’enseignement musical du Conservatoire, commencé rue Bergère a su développer, malgré des changements de nom réguliers au gré des époques, son propre rythme pour devenir une référence internationale.

Comme une ancienne mélodie…

L’histoire du conservatoire de musique commence avec l’Académie royale de musique créée en 1669 sous le règne du roi Soleil, puis, un siècle plus tard, avec l’apparition de l’École royale de chant et de déclamation, rue Bergère.

Tandis que la Révolution française bat son plein, fin 1793, les deux lieux laissent la place à l’Institut national de musique, dédié à la formation des musiciens. En 1795, celui-ci devient le Conservatoire de musique, où 600 élèves se pressent pour étudier notamment les cordes et les vents.

Le Conservatoire est fermé sous la Restauration puis renommé École royale de musique et de déclamation. Luigi Cherubini prend les rênes de l’endroit en 1822 et façonne le Conservatoire (qui retrouve son nom en 1830) selon les règles qu’on lui connaît aujourd’hui (concours, méthodes, classes d’instruments…).

Le Conservatoire de Paris, accueillant de nombreux compositeurs célèbres, devient au fil des ans une référence mondiale en matière d’enseignement musical.

La Villette, fief musical

En 1990, le Conservatoire national supérieur de musique (CNSM) de Paris déménage pour la Cité de la Musique, à la Villette.

Aujourd’hui, le Conservatoire accueille ses 1 200 élèves au sein de trois salles publiques destinées aux premières prestations, 170 salles et studios de travail, une médiathèque mettant à disposition 100 000 documents, un service audiovisuel intégré, des logements, etc.

Le bâtiment, comme le reste de la Cité de la Musique, a été réalisé par Christian de Portzamparc. L’architecte a pensé le lieu en fonction de l’acoustique et de la densité de personnes présentes. Ainsi les salles alternent avec des lieux de rencontre et l’ensemble offre une circulation fluide dans un environnement lumineux. Dans les étages, on trouve les lieux d’étude, tandis qu’en rez-de-chaussée et jusqu’à 7 mètres sous le niveau du sol, entourant un jardin et un cloître, s’articulent de grandes salles.

 

 

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