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La Tour St Jacques, point de départ vers Compostelle

Tour Saint-Jacques Paris

Isolée au milieu du square qui porte son nom dans le 4e arrondissement de Paris, la tour Saint-Jacques est le seul vestige de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dédiée à saint Jacques le Majeur. Ancien lieu de pèlerinage, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Architecture et légendes

La tour Saint Jacques est en réalité un clocher-tour, de style gothique flamboyant, de 54 m de haut. Elle fut construite, avec le reste de l’église, entre 1509 et 1523 par Jean de Felin, Julien Ménart et Jean de Revier.

Les sculptures qu’on peut y voir aujourd’hui sont représentatives de deux époques : de l’origine de la construction au XVIe siècle et des XIXe et XXe siècles comme les gargouilles ou des dix-huit statues de saints sur les parois de la tour.

On raconte que cette église Saint-Jacques-de-la-Boucherie aurait été fondée par Charlemagne et qu’à l’origine, la tour supportait une statue colossale de 10 m de haut. De même, tandis que le reste du bâtiment fut détruit en 1793, la tour, nommée parfois « délicieux beffroi de Nicolas Flamel », fut sauvée par les expériences sur la pesanteur qu’y faisait Blaise Pascal.

Quoiqu’il en soit, la tour saint Jacques ne fut pas démolie.

L’ère industrielle

En 1824, la tour devient la propriété d’un industriel qui la transforme en tour à plomb, pour la chasse. En effet, grâce à la hauteur du clocher, les gouttes de plomb refroidissent et forment des billes 50 m plus bas.

Après deux incendies, la Ville de Paris rachète la tour en 1836.

En 1852, le clocher-tour profite des travaux d’urbanisation rue de Rivoli et bénéficie de travaux de restauration sous la direction de Théodore Vacquer, l’ingénieur Roussel et l’architecte Baltard, puis l’architecte Théodore Ballu.

Dans la foulée, le premier square de Paris est créé à ses pieds en 1856, qui devient, comme l’ancienne place de Grève, un lieu d’embauche et de réunions pour les ouvriers.

 

La Tour saint Jacques aujourd’hui

La dernière campagne de travaux sur ce monument historique s’est achevée, après 10 ans, en juin 2013.

L’objectif était de remplacer les pierres du XIXe siècle et de nettoyer ou resculpter les sculptures. Les pierres utilisées proviennent de l’Oise, plus précisément des carrières de Saint-Leu-d’Esserent.

Une association, habilitée par la Ville de Paris, accueille aujourd’hui 17 visiteurs par heure… un petit nombre dû, notamment, à l’étroitesse de l’escalier (85 cm).

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