Skip to content

Le Bon Marché

Fondé en 1838, Le Bon Marché était alors « Au Bon Marché », une boutique de mercerie rue de Sèvres dans le 7e arrondissement. La rencontre en 1852 de ses créateurs, les frères Paul et Justin Videau, avec Aristide et Marguerite Boucicaut amorce le changement.
Le concept de Grand Magasin apparaît : un large assortiment de produits mis en scène, vendus avec une faible marge, dont les prix sont indiqués sur des étiquettes pour des clients satisfaits ou remboursés.

visuel_le-bon-marche

1863 : L’envol
Le couple Boucicaut devenus seuls maîtres à bord, décide d’agrandir le magasin dès 1869 avec l’aide de l’architecte Alexandre Laplanche. Une deuxième étape d’agrandissement a lieu en 1872 avec l’architecte Louis-Charles Boileau et l’ingénieur Armand Moisant pour la structure. Gustave Eiffel, lui, n’aura eu qu’une courte participation en 1879.

En 25 ans, Au Bon Marché a multiplié par 150 son chiffre d’affaires (72 millions), sa surface (50 000 m2) et son nombre d’employés (1 788), nouvelle classe sociale de cette fin de XIXème siècle.

L’UNIVERS DU BON MARCHE
Aristide Boucicaut souhaite attirer toujours plus de clientèle féminine. Pour cela, il met en place les premières toilettes pour femmes, prévoit un salon de lecture pour les hommes qui les accompagnent, distribue des catalogues de mode dans le monde entier et développe un service de livraison à domicile et de VPC.

Attirées par la publicité, les femmes de la bourgeoisie quittent leurs salons et passent des journées entières à essayer des vêtements aux tailles nouvellement standardisées. Cela entraîne chez certaines quelques troubles du comportement. Pour y pallier, Aristide engage à partir de 1880 des vendeuses, identifiables à leur uniforme noir. A l’instar des autres salariés, elles bénéficient d’une caisse de prévoyance et de retraite ainsi que d’un jour de congé payé par semaine.

LES DIVERSIFICATIONS DU BON MARCHE
En 1910, Mme Boucicaut fait construire l’hôtel Lutetia afin d’héberger sa clientèle de province.

Un second bâtiment, détruit en 1915 et reconstruit en 1924 par l’architecte Louis-Hippolyte Boileau, accueillera désormais le Comptoir de l’Alimentation.

Produits frais, boîtes de thé et conserves fines en quantité côtoient des expositions culinaires thématiques. Le plus grand magasin alimentaire de Paris, connu aujourd’hui sous le nom de la Grande Epicerie de Paris, a été encore rénové en 2012.

Pas de commentaire pour le moment.


Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *