A Paris, les maçons ont construit Notre-Dame de Paris. Elle est un monument signifiant la pérennité de la ville en lui conférant depuis longtemps une spiritualité. Cette cathédrale suit des règles de construction similaires aux autres.

Aujourd’hui comme hier, la cathédrale est une église où siège l’évêque du diocèse. Le mot vient de « cathèdre », fauteuil sur lequel s’assoit l’évêque, installé dans sa chaire fixée à un pilier de l’édifice.

Les maçons adoptent un plan en forme de croix : lorsqu’on entre, on découvre la nef, entre deux rangées de piliers. Au fond, le chœur et de part et d’autre du chœur, le transept. Le tout formant ainsi une croix.

Les fidèles prennent place dans la nef et le transept.

Pendant la période romane jusqu’au 12^ème siècle, les architectes et les maçons orientent les cathédrales vers l’orient, là où le soleil se lève. De forme arrondie, les murs sont épais pour contrer la pression qui s’y exerce. Il y a peu d’ouvertures, la sobriété domine.

Les maçons rivalisent de prouesses pendant la période gothique

L’invention des arcs brisés et des arcs-boutants, des croisées d’ogive, des contreforts permettent de soulager les murs lors de la période gothique. Les cathédrales gothiques sont alors plus hautes, plus aériennes. Notre-Dame de Paris, achevée en 1345, s’élève ainsi à près de 100 mètres tout en donnant un sentiment de transparence.

Des vitraux occupent les ouvertures rendues ainsi possibles, participant à des façades de plus en plus travaillées. Certaines racontent de véritables histoires, des légendes, issues des textes sacrés. Les saints y sont souvent représentés, les statues évoquent la vie de Jésus ou des scènes de la Bible.

Les cathédrales nous laissent admiratifs et humbles, par leurs prouesses techniques, leur audace et leur beauté. Les Maçons Parisiens, avec d’autres, s’inscrivent dans cette tradition des bâtisseurs de Paris avec l’exigence du travail bien fait.