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Revendication indélébile dans le Marais

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Le Marais est l’un des plus vieux quartiers de Paris. Il a été le théâtre de l’Histoire et regorge d’anecdotes savoureuses. Si beaucoup viennent de la Révolution ou de l’époque industrielle, comme les rails dans le sol  aujourd’hui fondus dans les pavés anciens, voici un détail qui vaut son pesant de pierre.

Rue de Rivoli, près du métro Saint-Paul, un bâtiment détonne dans le style architectural baroque aux pierres claires. L’église Saint-Paul-Saint-Louis est un bâtiment religieux parmi les plus importants de Paris.

Construite dans le milieu du XVIIe siècle, elle a accueilli les plus hautes personnalités de France, et de nombreuses parties sont des pièces rapportées comme les bénitiers, cadeaux de Victor Hugo, ou une partie du maître-autel qui provient de la tombe de l’Empereur des Invalides.

Mais la partie qui nous intéresse est issue d’un acte de vandalisme datant, non pas de la Révolution française comme on pourrait le croire, ni d’un acte d’une manifestation récente, mais de la Commune de Paris, en 1871.

Si vous visitez cet édifice, vous pourrez observer sur un pilier droit de la nef l’inscription « République française ou la mort ». Il est intéressant de constater que les efforts répétés de personnes qui ont souhaité remettre les pierres en état ont éclairci les pierres, sans arriver à effacer les traces.

Dans les années deux mille, la municipalité a tenté de sauver ces pierres en appliquant un produit spécifique dont les traces bleutées sont encore visibles. Ce témoignage du Marais montre la violence des révolutions passées, et la capacité des monuments à nous retranscrire son vécu.

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