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La coopérative, un modèle centré sur l’Homme

Les SCOP, Sociétés Coopératives Ouvrières de Production, aujourd’hui appelées Sociétés Coopératives et Participatives, sont aujourd’hui présentes dans des secteurs d’activités de plus en plus variés et se développent rapidement. Les Maçons Parisiens en sont un bel exemple dans le domaine du BTP. Mais pourquoi choisir ce modèle de société plutôt qu’un autre ? Une des raisons principales est sans aucun doute la volonté de remettre l’Homme au centre de l’activité et de favoriser son développement personnel et professionnel.

Une vraie démocratie d’entreprise

Les Sociétés Coopératives et Participatives donnent une voix à chaque sociétaire.

Ceci est concrètement rendu possible en autorisant les salariés à devenir salariés-associés. Cela permet donc à tous les salariés de devenir des éléments actifs de l’entreprise pour laquelle ils travaillent.

De plus, le modèle de coopérative prend également en compte la diversité des moyens financiers des salariés. En effet, le pouvoir de chaque salarié-associé ne dépend pas de l’importance de son investissement financier mais de son investissement personnel dans la vie et le développement de l’entreprise. Ainsi, l’apport financier d’un salarié peut se découper en plusieurs versements s’étalant sur plusieurs années, afin de rendre le sociétariat accessible au plus grand nombre. D’autre part, le statut coopératif est emprunt d’un souci d’équité car il attribue un pouvoir décisionnel égal à tous les salariés-associés, sans tenir compte de l’importance du capital investi : « 1 personne = 1 voix ».

Il dispose également du principe de l’impartageabilité des réserves qui contribue à la solidité financière de la coopérative et donc à sa pérennité, tout en rendant impossible une OPA ou une vente et un retour au secteur du droit commun.

Quand les valeurs humaines et sociales l’emportent

La caractéristique la plus significative du succès de ce modèle humain est probablement la motivation toute particulière des salariés qui décident de devenir associés. Ces salariés sont avant tout motivés par l’esprit coopératif qui se dégage de cette démarche, par la volonté de se trouver au plus près des prises de décisions relatives à la vie de l’entreprise, au plus près des décisions qui les concernent directement. Ils sont avant tout tournés vers la réussite de leur coopérative.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle les SCOP semblent mieux résister que les sociétés classiques de droit commun car elles affichent un taux de survie à 5 ans de 57% contre 52% au niveau national (source INSEE).

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