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Le Stade de France

Construit à l’occasion de la Coupe du Monde de football en 1998, inauguré par un concert des Rolling Stones, le Stade de France est la combinaison d’une volonté politique issue d’une nécessité d’infrastructure avec un savoir-faire et une mise en œuvre remarquable.

Un peu d’histoire

C’est au début de l’année 1991 que l’Etat décide de lancer les consultations pour la construction d’un nouveau stade d’envergure nationale. Un an plus tard, la FIFA choisit l’hexagone pour accueillir la coupe du monde de 1998. Le projet s’accélère donc. Edouard Balladur choisit la ville de Saint-Denis en 1993 et la même année, un appel d’offres est lancé. En 1994, après de nombreuses décisions, le projet final est retenu, œuvre des architectes Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini. Les travaux commencent l’année suivante, en 1995. La structure sera conçue, construite et exploitée par un groupement de trois entreprises, Bouygues, GTM et SGE.

Le chantier et la construction

Le chantier commence en mai 1995 avec les terrassements. En septembre et octobre, on coule les fondations et procède au bétonnage. En 1996, la toiture commence à être réalisée. En, 1997, on finit par construire les tribunes modulables et installer la pelouse.

La construction du stade a entrainé d’autres chantiers. En effet, deux gares de RER sont construites, la ligne 13 est prolongée, et l’autoroute A1, située à proximité, est recouverte.

Au total, les travaux auront coûté plus de 300 millions d’euros, duré 31 mois, et donné naissance à l’une des infrastructures sportives les plus impressionnantes de ce siècle : 36 000 m de surface utile, 150 000 m3 de béton auront été nécessaireS à la construction. 800 pieux de fondation, 9 300 tonnes d’armatures, 420 000 m2 de coffrage, 50 000 m2 de couverture… Les proportions de cette réalisation sont tout simplement pharaoniques. La bonne tenue d’un tel chantier, notamment lors de la pose de la toiture en ellipse, et particulièrement difficile à réaliser, aura été primordiale.

Ce chantier s’illustre aussi par la rapidité de son exécution. En effet, les délais étaient courts et imposèrent une organisation et une planification irréprochable. Un gros-œuvre d’une telle envergure n’a prit que deux ans pour être réalisé, ce qui est en soi un record.

Les Maçons Parisiens saluent ce bâtiment dont la France peut être fière.

Photo Passion Leica

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