Il y a encore des évènements où le prestige des nations peut s’exprimer : les Expositions universelles, ou Expositions internationales. Depuis 1931, le Bureau international des expositions gère leur organisation, où la construction est très présente. On parle encore de celle de Paris, en 1889, qui vit l’achèvement de la Tour Eiffel !

Aujourd’hui, les expositions universelles peuvent être spécialisées, comme celle de Saragosse en 2008, dont le thème était l’eau et le développement durable. On se souvient toutefois plus des expositions universelles généralistes : Séville en 1992, Hanovre en 2000, Shanghaï en 2010.

Déjà, les préparatifs vont bon train pour l’exposition universelle de Milan en 2015. Et la ville envisagée pour celle de 2020 n’est pas choisie, entre Izmir en Turquie, Sao Paulo au Brésil, Ekaterinbourg en Russie ou Dubaï dans les Emirats arabes unis.

Milan donne le ton : l’Exposition défendra la Planète

Milan donne le ton : les pays exposants de cette exposition universelle orienteront leurs projets vers la planète, l’alimentation, et l’énergie.

Le budget de l’événement est d’ores et déjà de l’ordre de 20 milliards d’euros pour les investissements en infrastructure, notamment les bâtiments d’accueil. Les appels d’offres défilent actuellement sur le site de l’Exposition.

70 000 emplois devraient voir le jour, près de 30 millions de touristes sont attendus pendant les 6 mois d’ouverture.

Ce n’est qu’en apparence que les Expositions universelles semblent avoir peu d’utilité : elles servent en fait à d’innombrables avancées technologiques, au travers de prouesses technologiques. Le cinéma en 3D y fut présenté pour la première fois, ainsi que … Internet !