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Nicolas Flamel, un Parisien alchimiste

Paris, au 14ème siècle, compte beaucoup de personnages singuliers. L’un d’eux, libraire de profession, vivait rue de Marivaux, aujourd’hui du nom de ce libraire : Nicolas Flamel. Sa maison se trouvait à l’angle de l’actuelle rue de Rivoli et de la rue Nicolas Flamel.

Cet alchimiste recopiait livres religieux et enluminures : l’imprimerie ne fut inventée qu’en 1450, par Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg.

Libraire était une profession importante à cette époque, puisqu’au-delà de recopier des textes, le libraire enseignait aux enfants les mathématiques, la lecture, l’écriture, et la grammaire.

Marié à Madame Pernelle, dont la rue croise la sienne, Nicolas Flamel travailla à la construction de nouvelles maisons dans ce quartier, et finança entre autres la construction d’un portail de l’église Saint-Jacques (dont la Tour Saint-Jacques est le seul vestige) dont la Tour Saint Jacques est le souvenir, ainsi qu’une maison rue de Montmorency, laquelle porte toujours son nom.

Nicolas Flamel était aussi alchimiste, connu pour connaître les secrets de la pierre philosophale, permettant de transformer les métaux en or.  À cause de cette réputation, probablement usurpée, des traités alchimiques lui furent attribués.

Une pierre tombale récupérée par la Ville de Paris

Nicolas Flamel meurt en mars 1418 et est inhumé avec sa femme, Dame Pernelle. Sa tombe, à l’origine située dans l’église Saint-Jacques, est détruite lors de la Révolution en même temps que l’église. Ses ossements furent transférés aux catacombes de Paris.

Sa pierre tombale, rachetée par un marchand de fruits et légumes pour présenter ses produits, fut rachetée en 1839 par la Ville de Paris et installée au musée de Cluny.

On peut y lire : « Feu Nicolas Flamel, jadis écrivain, a laissé par son testament à l’œuvre de cette église certaines rentes et maisons, qu’il avait fait acquises et achetées à son vivant, pour faire certain service divin et distributions d’argent chaque an par aumônes touchant les Quinze Vingt, l’Hôtel Dieu et autres églises et hospitaux de Paris. Soit prié ici pour les trépassés. »

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