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Le Palais omnisport, bijou technique

Palais Omnisport de Bercy

Le Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB) s’illustre, dans le sud-est parisien, comme étant l’un des bâtiments techniquement les mieux conçus. Il s’intègre parfaitement dans son environnement et accueille chaque année des milliers de visiteurs dans les meilleures conditions grâce à une architecture particulière..

Le POPB, de l’idée à la construction

C’est en 1970 que la ville de Paris décida, au sein de son projet d’aménagement du quartier de Paris-Bercy, d’intégrer un complexe pouvant accueillir différents événements sportifs. En 1979, la consultation auprès de 16 cabinets d’architecture était lancée, et c’est à l’équipe Andrault-Parat, Prouvé, Guvan, que fut confiée l’exécution du projet. Le chantier s’ouvrit en 1981, et dura environ deux ans et demi.

Des techniques de construction poussées

Les techniques utilisées pour la construction du POBP sont impressionnantes. Tout d’abord, la salle principale permet une visibilité totale, sans poteau ou pylône bloquant la vue depuis les gradins. Cela est possible grâce au positionnement de quatre piliers majeurs en béton armé, en retrait des gradins, reliés à la charpente métallique.

Cette fameuse charpente, conçue par Jean Prouvé, possède trois particularités : elle abrite un réseau de monorails qui permettent de faire circuler plus rapidement les accessoires ;  elle dispose d’un réseau de rideaux qui permet de composer des salles homogènes, et de faire varier la capacité d’accueil facilement. Enfin, une série de 47 nacelles amovibles, qui s’agencent avec la charpente métallique fixe, permettent des applications sans limites pour la sonorisation ou l’éclairage.

Une construction monumentale mais modeste

Avec ses 55 000 m² de superficie, et son ambition affichée de polyvalence — on y accueille aussi bien des événements du sport automobile, de l’équitation, du jet-ski, du snowboard — le POPB se veut résolument monumental. Pour autant, la modestie est restée au cœur du projet des architectes, qui souhaitaient rester « à l’échelle de la Seine », et donc ne pas atteindre des hauteurs trop élevées. C’est pour cela que le bâtiment a la forme d’une pyramide tronquée, avec des pentes recouvertes de gazon à 45°, ce qui en fait l’un des premiers jardins muraux de Paris.

Photo : Christian Bachelier

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