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Les rues de Paris et leurs mystères : le 4ème arrondissement

Le 4ème arrondissement de Paris se situe sur la rive droite de la Seine. La partie orientale de l’île de la Cité ainsi que l’île Saint-Louis en font partie. Aux termes de l’article R2512-1 du code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d’« arrondissement de l’Hôtel-de-Ville », mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

France, Paris: Galerie Vivienne
Rue de Lobau

L’Hôtel de ville de Paris est une construction de Ballu datant de 1533. Le lieu héberge néanmoins les institutions municipales de Paris depuis 1357. Lieu de pouvoir et de prestige où sont reçus les hôtes du maire, il est le plus grand bâtiment municipal en Europe. La façade principale, d’une longueur de 143 mètres et d’une hauteur de 18,80 mètres (26,80 mètres pour celle des pavillons d’angle et 50 mètres pour le campanile), comprend un avant-corps central correspondant à l’ancien monument construit sous la Renaissance. La façade principale est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels. L’ancien hôtel de Ville agrandi sous Louis-Philippe avait déjà été orné de statues en pied représentant les hommes illustres de la capitale. Elles ont pour la plupart été détruites lors de la Commune de Paris.

Rue Saint-Martin

N°78 Eglise Saint-Merri

Le nom de Saint-Merri viendrait de l’abbé Saint Médéric, mort en l’an 700, canonisé puis rebaptisé saint Merri par contraction. Les restes de ce saint reposent toujours dans la crypte de l’église. La façade comporte plusieurs statuettes et, à la pointe de l’ogive, un petit diable connu pourvu de seins de femmes et d’ailes de chauve-souris.

Rue Saint-Antoine

N°99 Eglise Saint Paul- Saint Louis

La façade présente plusieurs détails qui sont de nature à éveiller l’attention. Les 3 statues : Saint Anne, Sainte Catherine et Saint Louis sont emblématiques de la symbolique alchimique. En outre, Saint Catherine était la patronne des alchimistes avant d’âtre celle des jeunes célibataires. Richard Khaitzine note, dans son Guide des arrondissements et rues de Paris-Secrets et Mystères : « Il y a d’ailleurs de très intéressants rapprochements à établir entre les couleurs (jaune et vert) du chapeau des catherinettes (et qui étaient aussi celles de la livrée des bouffons) ainsi qu’avec certaine pratique horticole ».

 

 

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