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L’histoire façonne les récits du béton armé

Le béton armé est un mortier composé d’armatures métalliques. Cette technique réfléchie et affinée au fil des siècles, permet de renforcer les sols en dalles, les dallages, les poteaux, les poutres et les entretoises de bâtiments.

L’ascension du mortier

La combinaison du ciment est très ancienne. Les Egyptiens, vers -2 600, formaient les premiers mortiers (mélange d’un liant avec de l’eau), en mélangeant de la chaux, de l’argile et du sable, couplés à de l’eau.

Puis, vient le sable volcanique, la tuile broyée des Romains au 1er siècle, les roches naturelles en 1791, les chaux hydrauliques, le ciment Portland artificiel, le ciment de grappier et le ciment fondu en 1908.

Par la suite, vient la découverte du béton moulé et des pierres factices construites sur ce même principe, que l’on retrouve dans les bâtiments autour des années 1830 à 1880.

Le béton armé guidé par un intérêt cimentier

Si l’idée du « ferciment » est venue de l’expérimentation d’un jardinier dans la fabrication de caisses à fleur, en 1845, ce sont les ingénieurs du génie civil, vers 1870, qui se sont penchés sur la résistance du béton, aux efforts de traction.

Au fil des années, il est démontré que les barres en acier possédant des irrégularités possèdent une meilleure adhérence que les barres lisses. Le 20 octobre 1906 une circulaire pose les premiers fondements du béton armé. Il est alors considéré comme l’un des matériaux de construction classique par la profession. Peu avant 1914, le premier pont construit en béton armé voit le jour grâce à Albert Caquot, à Aulnoye, par la technique d’arcs à tirants (bow-string).

En 1920, les progrès jaillissent dans le domaine de la maçonnerie, désormais on construit avec du béton et on laisse de côté les lourdes pierres. Les matières telles que le sable, le gravier et le ciment recouvrent peu à peu les rayons des divers magasins du bâtiment, de nouveaux outils voient ainsi le jour.

Après la Seconde Guerre Mondiale, la France ressort affaiblie par les nombreux combats, la société coopérative et participative Les Maçons Parisiens, comme les autres institutions du bâtiment, s’activent à la reconstruction du pays. Mais les préfabrications et la construction de logements plus modestes sont préférées.

La fin des années 80 marque la découverte du Béton à Hautes Performances (BHP), suivi en 1997 par le Béton Fibré à Ultra-hautes Performances (BEFUP) et en 1998 par le Béton AutoPlaçants (BAP) et AutoNivelants (BAN).

Le processus de fabrication du béton armé va au-delà de la réunion de deux matériaux, c’est le résultat de calculs de structure, complexes pour arriver tout d’abord à un coefficient de sécurité (admettant un comportement linéaire des matériaux), puis des résultats de fiabilité probabiliste (considérant le comportement réels des matériaux : les vibrations des sols, les effets du vent, l’hydrostatique) avec les règles BAEL remplacées désormais par Eurocode 2.

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