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La difficile construction de la ligne 4

La ligne 4 du métro parisien est l’une des plus fréquentées de la Capitale. En effet, avec ses plus de 700 000 voyageurs par jour, elle dessert l’axe nord-sud depuis plus de cent ans. Elle a aussi la particularité d’être la première ligne de métro à traverser la Seine, sans utiliser de pont.

A l’époque, on hésita d’abord entre stopper la ligne au bord de la Seine, ou bien la faire passer sur un pont. La seconde solution aurait potentiellement défiguré le pont que l’on aurait choisi tandis que l’arrêt de la ligne aurait été perçu comme un échec. On opta alors pour la voie souterraine, ce qui proposa un challenge conséquent aux ingénieurs, architectes, et autres constructeurs parisiens de l’époque. 

Un chantier difficile

La voie souterraine constituait le challenge le plus difficile, puisqu’à l’approche de la Seine, la terre se transforme en boue et creuser devient de plus en plus incertain.

Face à cette difficulté, l’entreprise de construction eut l’idée novatrice de procéder à la congélation des sols par injection de saumure.

Une fois l’eau transformée en glace, il devenait beaucoup plus aisé de faire progresser la structure à travers le fleuve.

On ouvrit d’abord la partie nord de la ligne en 1908, puis la partie sud l’année suivante. Il fallut attendre une année supplémentaire pour que la jonction rive droite-rive gauche soit rendue opérationnelle. La technique de glaciation des sols, inventée pour l’occasion, est toujours utilisée aujourd’hui, bien que les procédés aient quelque peu évolué.

Photo@wikipédia

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