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La reconstruction de Notre-Dame

Les prêtres de Notre-Dame de Paris, lors de la célébration du dernier Vendredi Saint, portaient un casque contre les chutes de débris, et des combinaisons pour ne pas être contaminés par le plomb.

Cette célébration conserve néanmoins toute sa symbolique, notamment avec la vénération de la couronne d’épines, relique rapportée par Saint Louis au 13ème siècle.

Quelques célébrants ont eu accès à la cathédrale, en conservant la « distanciation physique ». Ils portaient des masques, lorsqu’ils en avaient, contre la pandémie du Covid-19.

Ce Vendredi Saint était particulier :  non seulement il marquait un retour aux offices de Notre-Dame de Paris, mais encore il se tenait en plein confinement lié à la pandémie.

L’archevêque de Paris, Michel Aupetit, rappelait : « Aujourd’hui nous sommes dans cette cathédrale à demi effondrée pour dire que la vie est toujours là. »

Un risque d’effondrement de la construction

Lorsque des experts ont évalué à 50 % le risque d’effondrement, un démarrage immédiat de la reconstruction de Notre-Dame de Paris a été décidé. La fin des travaux est alors prévue pour 2024, année des Jeux olympiques de Paris, retardée en raison de l’élimination des déchets toxiques provenant du toit en plomb de la cathédrale.

Le 16 mars dernier, les mesures prises contre la propagation du virus Covid-19 ont entraîné l’arrêt des travaux. Des ingénieurs surveillaient à distance le moindre mouvement structurel risquant de faire écrouler l’édifice gothique. Aujourd’hui, le parvis vient de rouvrir au public (mai 2020) et des gardiens contrôlent l’ensemble du site.

« Tous les aspects de la sécurité de Notre-Dame m’inquiètent, » déclare Lindsay Cook, professeure d’art médiéval et d’histoire de l’architecture au Vassar College. « Tout ce qui a été dit ces derniers mois porte à croire que la situation est encore très fragile. Il me semble que la laisser en l’état ne sera qu’une source de problèmes dans le temps. »

Comment faut-il reconstruire Notre-Dame de Paris ?

Les directives liées à Notre-Dame évoluent d’une semaine à l’autre, ce qui rend difficile l’estimation de tout délai.

Les travaux de stabilisation réalisés pour la cathédrale de Cologne au cours des dix années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, ne tenaient pas compte des contraintes liées aux restaurations culturelles.

Concernant Notre-Dame, des conventions associées à des protocoles, des méthodes et des obligations d’utiliser certains matériaux rendent assez difficile de tenir le délai de 5 ans mais les entreprises intervenant sur l’édifice, qualifiées « monuments historiques » ont un savoir-faire et une efficacité remarquables.

Photo : https://unsplash.com/@taybunz

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