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Les métiers oubliés de Paris

Le Paris d'avant compte des métiers disparus

Paris au XIXème siècle

A Paris, on pouvait rencontrer il y a encore 50 ans des hommes indispensables pour la vie quotidienne. Ils avaient des « petits boulots », en marque de métiers plus nobles comme maçon ou menuisier. Ces métiers nous projettent dans une ambiance parisienne quotidienne.

On connaît « l’allumeur de réverbères », métier disparu à la fin du 19ème siècle avec l’utilisation en masse de l’ampoule électrique.

Comme les rues de Paris comptaient de nombreuses auberges donnant lieu à des débordements éthyliques, il existait des hommes qui raccompagnaient chez eux les clients ivres : on les appelait les  « Anges Gardiens ».

Les sangsues, recommandées à l’époque par les médecins, se louaient. La « loueuse de sangsues » pêchait les sangsues dans la Seine pour les parisiens.

Il faut imaginer les tanneurs de peaux au bord de la Bièvre, laquelle n’était pas encore couverte. Ces tanneurs, pour éliminer la graisse des peaux avant qu’elles se transforment en cuir, utilisaient l’acidité des crottes de chien des rues de Paris. Les « ramasseurs de crottes » étaient très nombreux.

Les crottes étaient d’ailleurs si nombreuses qu’avant le passage au « cireur de chaussure », on avait affaire au « décrotteur ». Car il n’y avait pas que les chiens : les espaces verts de Paris étaient nombreux et l’on y conduisait des vaches.

Le plastique n’existait pas : les parisiens vendaient leurs bouteilles en verre à  «  l’acheteur de bouteilles cassées ».

Les murs des quartiers pauvres étaient sales et portaient des inscriptions, ancêtres des tags d’aujourd’hui : le « badigeonneur » y répandait alors de la peinture.

Les pavés de Paris étaient reliés par une sorte de bitume et les « bitumiers » étaient à l’œuvre dans toute la capitale.

Les arbres de Paris étaient très nombreux. Les « fagotiers » les mettaient en fagots pour le chauffage.

Le gardien de travaux public veillait à ce que personne n’entre sur un chantier. Les maçons faisaient appel à lui jour et nuit, car les vols de matériaux étaient courants.

Courants aussi étaient les métiers de chauffeur, de chiffonnier, de cantonnier, de cocher, de conducteur d’omnibus, d’étameur, de rémouleur, de crieur de rue, de chanteur ou chanteuse de rue, de fort des halles, graisseurs de roue, marchands ambulants, etc.

En un siècle, Paris s’est beaucoup plus transformé que ce qu’on peut l’imaginer !

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