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Petite histoire de mesures

Les « mesures »,  telles qu’on les perçoit aujourd’hui, n’ont pas toujours été aussi bien définies. En effet, ce n’est qu’assez récemment que nos sociétés se sont organisées afin de mettre un terme à la confusion et au manque de pragmatisme inhérents à l’existence des quelque 700 unités de mesures recensées avant la Révolution Française.

Alors que les mesures se font, à l’époque, en référence à l’être humain (un pied, un coude, etc.), on cherche à se baser sur de nouvelles conditions pour faire émerger une nouvelle unité qui aurait la vertu de ne pas être arbitrairement définie, d’être universelle et surtout d’être libre de toute appartenance à un Etat ou une Nation, ne prenant donc pas comme référence les mensurations de son roi.

Le mètre-étalon gravé dans Paris

On confie en 1791 la tâche de définir cette nouvelle unité aux deux scientifiques Méchain et Delambre. Ils veulent qu’elle soit égale à 1/10 000ème du quart du méridien terrestre, ce qui correspond à ce qui deviendra plus tard le « mètre ». En 1795, on adopte ce système de calcul que l’on nomme « système métrique ». Ce système, invention française une fois de plus, sera plus tard adopté par la majorité de la communauté internationale en raison de son efficacité et de sa neutralité.

Afin de familiariser la population avec cette nouvelle unité qu’était le mètre, on décida de graver dans la pierre des mètres étalons sur plusieurs immeubles dans Paris. On peut aujourd’hui en observer les vestiges au 16 rue Vaugirard ainsi qu’au 13 place Vendôme.

Crédit photo @wikipédia

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