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Les rues de Paris et leurs mystères : le 8ème arrondissement

Avenue des Champs Elysées

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Dans le 8ème arrondissement de Paris sont rassemblés certains des lieux les plus importants culturellement et politiquement de la capitale. On y trouve le Palais de l’Élysée, l’hôtel de Beauvau du ministère de l’Intérieur, mais aussi de nombreuses ambassades, dont celle des États-Unis.

Avenue des Champs Elysées

Le long de « la plus belle avenue du monde », se pressent les touristes du monde entier devant les boutiques luxueuses de la capitale. Cette avenue, créée par Louis XIV mène de la place de la Concorde, où fut décapité Louis XVI, au fameux Arc de Triomphe, construit par Napoléon.

Rue du Cirque

A partir de 1835, Franconi, l’entrepreneur de spectacles, dressait sa tente à cet emplacement du 1er mai au 1er octobre. Le Tout-Paris s’y pressait le samedi.

Avenue du Faubourg Saint-Honoré

Il s’agit de l’une des plus luxueuses rues du 8ème arrondissement de la capitale et est aussi considérée comme l’une des plus luxueuses du monde. Le quartier du faubourg Saint-Honoré a connu un essor rapide à partir de la fin du XVIIème siècle sous l’impulsion de riches financiers qui y font construire de magnifiques hôtels, en raison de la densité démographique du centre de Paris. Le centre de la capitale compte à cette époque plus de 500 000 habitants.

Superstitieuse, l’impératrice Eugénie, a fait supprimer le n° 13. Il n’a jamais été rétabli depuis.

Rue Jean-Goujon

La rue commença à être bâtie vers 1825. A l’époque, il n’y avait que des jardins maraîchers et des prairies. Entre mai 1830 et octobre 1832, Victor Hugo y vécut. C’est là qu’il écrivit Notre-Dame de Paris. Mais sa femme trouvait qu’ils étaient trop isolés du centre de Paris et la famille déménagea Place des Vosges.

Rue de Monceau

Au n°63 se trouve  le musée Nissim de Camondo. Édifié avant la 1ère guerre mondiale, il était adapté aux exigences de confort d’une maison du début de XXème siècle. C’est l’unique témoignage (conservé dans son intégrité) qui permet de comprendre le fonctionnement d’une maison particulière de la plaine Monceau. Il est aujourd’hui entièrement consacré à l’art décoratif français de la seconde moitié du XVIIIème siècle.

Avenue Montaigne

Au XVIIIème siècle, l’avenue était un chemin desservant les cabanes du marais des « gourdes », sorte de courgette prisée à l’époque. A la fin de ce même siècle, on l’appelait l’allée des Veuves. On pouvait en effet y rencontrer des femmes solitaires à la recherche d’aventures galantes loin de la ville. L’allée, peu éclairée, était alors bordée de guinguettes qualifiées de « louches » et fréquentées par des vagabonds.

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