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Un écrivain à Paris : Arnaldo Calveyra

Arnaldo Calveyra est l’un des plus grands écrivains argentins. Récemment décédé, il a passé sa vie à Paris.

Né dans le bourg de Mansilla, après des études supérieures, il s’installe à La Plata en 1950 pour y poursuivre des études universitaires de lettres.

Arnaldo Calveyra obtient une bourse d’études et de recherche pour Paris, attiré par la vie culturelle dynamique parisienne de l’époque.  Il y travaille avec des compatriotes argentins tels que Julio Cortázar et Alejandra Pizarnik et des écrivains français comme Claude Roy.

Au début des années 1970, la dictature argentine lui ferme toute possibilité de retour en Argentine. Arnaldo Calveyra reste à Paris, où il travaille avec le cinéaste anglais Peter Brook. Pour les éditions françaises, il publie ses propres œuvres chez Actes Sud en enseignant à la Sorbonne et en travaillant à l’UNESCO.

La rue Mouffetard et le Jardin des Plantes

A Paris, Arnaldo Calveyra fréquente dans les années 60 et 70 les cafés parisiens comme La Coupole. Il tombe amoureux du Jardin des Plantes, il est fasciné par ces longues allées, ses parterres à la française.  Il fréquente la rue Mouffetard, près de laquelle il réside.

La rue Mouffetard est alors très réputée pour son animation et ses petits commerces. Le haut de la rue Mouffetard, la place de la Contrescarpe et les abords de l’église Saint-Médard, sont essentiellement composés de commerces d’alimentation, de restaurants, de brasseries. Arnaldo Calveyra y voit s’installer les premiers restaurants argentins de Paris, comme le Tango. D’autres restaurants s’ouvriront ensuite dans Paris, comme le Clasico Argentino.

Le Jardin du Luxembourg

Mais c’est au Jardin du Luxembourg, et plus exactement à La Fontaine Medicis qu’Arnaldo Calveyra se rend pour écrire. Il y écrit notamment L’Homme du Luxembourg, traduit dans plusieurs pays.

Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres, Arnaldo Calveyra est mort d’une crise cardiaque le 15 janvier 2015 à Paris. Il est inhumé au cimetière Montparnasse, en face de la tombe de Serge Gainsbourg. L’Argentine en a fait un événement retentissant.

Il laisse plusieurs dizaines de romans, pièces de théâtre et ouvrages de poésie.

Photo@Wikipédia

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