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L’histoire des restaurants de Paris

Le Zeyer
Le Zeyer
Le restaurant Le Zeyer

 

Souvent à l’origine, les restaurants ont été des auberges et précédemment des « relais » à chevaux : on y change de cheval avant de poursuivre sa route. Pendant que la monture se repose, on s’y restaure, on y dort. Dans d’autres établissements, on y boit de la bière : ce sont les brasseries. Mais c’est bien le café sur le zinc qui caractérise Paris, d’où le nom.

A Paris, quelques restaurants ont une histoire. Près de Montparnasse, place d’Alésia, « Le Zeyer » est là depuis plus de 100 ans (1913) et géré familialement. Il est probablement la brasserie la plus ancienne et la plus représentative des brasseries parisiennes. Les serveurs y exercent leur métier dans les règles de l’art. Le Zeyer propose ses fruits de mer renommés, ses choucroutes et nous aimons particulièrement sa friture d’éperlans. Le chef cuisine avec des produits frais, selon marées et saisons.

L’architecture est très belle : moulures, plafonds décorés, tables installées subtilement le long d’une terrasse couverte et vitrée, la verrière (refaite en 1998) rappelant les années 30. A l’étage, le salon du Zeyer accueille 20 à 30 personnes.

Le restaurant des maçons et des charpentiers

Dans le 19ème arrondissement de Paris (161 avenue Jean Jaurès), ce restaurant abrite le Musée des Compagnons Charpentiers. C’est l’un des plus vieux bâtiments des compagnons en Europe. Le musée regroupe des chefs-d’œuvre du compagnonnage de l’Exposition Universelle de 1900, où l’on trouve des ouvrages de maçonnerie et de charpente

Les compagnons du tour de France sont hébergés dans l’enceinte du restaurant, qui, à l’origine, était leur cantine. A Paris, comme le rappelle le site Paristoric, quatre associations compagnonniques coexistent : l’Union des compagnons du Tour de France des devoirs réunis, dans le 1er arrondissement, les Compagnons charpentiers des devoirs du Tour de France, que nous venons d’évoquer, l’Association des compagnons du devoir, dans le 4ème arrondissement, et les Compagnons du Tour de France, dans le 6ème arrondissement.

Le Bœuf couronné, roi de La Villette

Le restaurant « Au Boeuf Couronné » (188, avenue Jean-Jaurès) est le dernier vestige des de la Villette : il a ouvert ses portes en 1865, au cœur de l’ancien marché à viande de La Villette. Plusieurs pavillons Baltard, du nom de l’architecte qui les a imaginés, étaient implantés là et abritaient des abattoirs et les halles de la viande. Il en reste un immense, aujourd’hui, sur le site de La Villette.

La décoration du Bœuf Couronné conserve un mobilier Art Déco, avec des tableaux, des buffets en bois sculpté. La viande est de grande qualité et les amateurs seront comblés : on trouve sur la carte le même choix qu’à l’époque où les abattoirs se tenaient juste en face !

La tête de veau de Jacques Chirac

Le restaurant « La Grille » (angle rue des Messageries et Faubourg Poissonnière), dans le 10ème arrondissement, occupe une ancienne boucherie. C’est un restaurant authentique, on y mange comme il y a un siècle. Le cadre est d’origine, le bœuf bourguignon est préparé selon la même recette depuis 40 ans. La tête de veau est réputée : Jacques Chirac venait de l’Elysée la déguster !

Le Temps des Cerises

Ce restaurant est aujourd’hui une Société Coopérative Ouvrière de Production, au 18, rue de la Butte-aux-Cailles. Là, maçons et charpentiers avaient l’habitude de se croiser pour déjeuner. Le seul restaurant coopératif est à la Butte aux Cailles et contribue à donner au lieu une image de village. On y mange de la joue de cochon en salade, et du clafoutis aux cerises.

Photo@Wikipédia

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